Jean-Pierre Jouyet a expliqué le 16 juin au "Journal du Dimanche" : "Il faut notamment comprendre pourquoi demeure ce fossé entre les attentes à court terme des citoyens et le projet d’Union européenne. Il faut donc faire en sorte qu’il y ait une meilleure lisibilité des actions européennes et que les valeurs de l’Union soient mieux portées au niveau national". Le même jour, dans un entretien, au journal "Le Figaro", le secrétaire d’Etat s’est voulu rassurant quant aux conséquences du non irlandais sur la Présidence française. "Le vote irlandais et le délai probable qui en découle pour l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne n’empêche pas la Présidence française de travailler. Nous allons poursuivre nos efforts sur la base de projets concrets en réfléchissant également à la façon de résoudre le problème institutionnel auquel nous sommes confrontés".
Le Conseil européen des 19 et 29 juin
Les 27 ministres des Affaires étrangères se réunissent à Luxembourg les 16 et 17 juin pour préparer le Conseil européen des 19 et 20 juin, au cours duquel seront analysées les raisons du vote irlandais et ses conséquences. Avec ses homologues tchèque et suédois, Bernard Kouchner doit notamment présenter le programme de travail sur 18 mois préparé par la France, la République tchèque et la Suède, qui se succéderont à la Présidence du Conseil entre le 1er juillet 2008 et le 31 décembre 2009. Ce programme est le fruit d’une coopération politique et administrative entre les trois pays. Il vise à assurer une continuité de l’action de l’Union européenn