Parmi les sondages et enquêtes d’opinions que chacun a pu lire ou découvrir au cours des derniers mois, une autre constante apparaissait en tête des préoccupations des électrices et des électeurs : l’environnement.
L’action municipale devra donc intégrer ce souci particulier de devoir être protégés l’environnement, le milieu naturel, la ressource rare …
Il ne s’agit pas seulement d’un effet « Hulot » après que le célèbre animateur TV ait réussi à faire signer sa Charte aux candidats à la présidentielle de 2007.
Assurément, l’écologie est devenue une notion à la fois tangible et mature.
Elle set tangible car au cours des années tous les citoyens et contribuables ont pu à la fois observer les progrès réalisés dans les domaines des déchets, de la qualité de l’eau potable, de la réduction de la pollution dans bien des domaines, au prix parfois d’un écotaxe qui passe mieux que d’autres impôts car son utilité est plus directement et mieux appréciée.
Elle est également mature parce que le secteur de l’environnement est devenu à lui seul une industrie « lourde » rassemblant des dizaines voire des centaines de milliards d’investissements collectifs et ayant contribué à créer des centaines de milliers d’emploi dans les secteurs public et privé.
De sa dimension purement politique il y a encore quinze ans environ, l’écologie est devenue scientifique et économique, un thème transversal à tous les partis, tous les mouvements, toutes les formes de pensées et d’opinions. L’écologie est devenue un enjeu majeur de Société.
Les notions de développement durable, de commerce équitable, de rejets de tels ou tels polluants carboné ou aromatique ainsi que la question des OGM donnent désormais lieu à des débats, même s’ils sont parfois animés et vifs, sains et constructifs pour l’avenir de nos enfants et de la planète.
Les progrès technologiques qu’ont connu la chimie, la biologie, la médecine, la pharmacie, … ne sont évidemment pas étrangers à cette évolution de la pensée de même que l’essor formidable des technologies de l’information et de la communication continuent à contribuer aux « mieux-être » de quantités de personnes qui en étaient encore privées il y a peu.
La période qui s’ouvre est – malgré une conjoncture internationale difficile ou incertaine – une période faste pour la mise en œuvre de projets structurants localement, des projets qui permettront aux uns et aux autres de voir leur vie plus douce, plus agréable, leur environnement moins agressif, leurs intérêts mieux protégés.
Tel est le sens des mandats qu’ont reçu ces centaines de milliers d’élus locaux au sein de nos 36.685 communes et qui partent donc pour six années de projets et réalisations que notre équipe, comme elle le fait sans relâche depuis 1949, couvrira, par une information indépendante et transparente, tout au long de cette période prometteuse.
Bravo aux uns pour leur réélection et bienvenue au « club » pour les autres !