Cet organisme devra intensifier la collaboration de l'ensemble des partenaires des sept pays bordant cette partie de la Méditerranée (France, Monaco, Italie, Tunisie, Algérie, Maroc, Espagne) et sera chargé de préserver la biodiversité de cette mer fermée, donc fragile et sensible, ainsi que la qualité de ses eaux.
"La Méditerranée occidentale représente 0,51 % de la surface des mers du globe", a souligné Christian Estrosi, pendant une conférence de presse. "Mais elle concentre 10 % de sa biodiversité. Sept espèces de cétacés et environ 3.000 baleines longent nos côtes en été: cela constitue l'un des plus beaux laboratoires pour la recherche océanographique".
On se souvient du bébé rorqual mort cet été le long des côtes des Alpes-Maritimes et du Var faute d’avoir pu être secouru.
"Sur le plan technique comme médical, il faudrait pouvoir à l'avenir intervenir le plus vite et le plus efficacement possible pour assurer les meilleures chances de survie aux cétacés évoluant en Méditerranée", a ajouté le secrétaire d’Etat.