… a-t-il dit lors d'un point de presse conjoint avec le Premier ministre portugais José Socrates.
M. Sarkozy a fait de l'aide à l'Afrique la seconde priorité du sommet, car selon lui "le destin de l'Afrique et celui de l'Europe sont liés".
M. Bush a annoncé la semaine dernière vouloir soumettre au G8 un nouveau cycle de négociations avec les grandes économies mondiales pour fixer d'ici à fin 2008 un objectif à long terme de lutte contre le réchauffement climatique, mais hors du cadre des Nations Unies.
"Nous pensons qu'il leur revient à eux aussi de fixer des objectifs chiffrés contraignants", a souligné le porte-parole, en rappelant que les Européens se sont engagés à diminuer de 50% leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici à 2050 par rapport à 1990.
La France souhaite également que les négociations soient menées dans le cadre de l'ONU, comme c'est le cas depuis 1992, a déclaré le porte-parole, en soulignant que la lutte contre les GES devait avoir "une légitimité universelle".
Par ailleurs, le président Sarkozy "souhaite honorer l'engagement pris par les Etats membres de l'Union européenne de porter leur aide publique au développement à 0,7% de leur PIB d'ici à 2015", a dit M. Martinon, qui a rappelé que la France avait déjà portée la sienne à 0,47% de son PIB.
Pour le président français, les pays riches doivent aussi "respecter les engagements pris en matière d'accès aux soins, et notamment l'accès universel aux moyens de prévention, de soin et de traitement du sida", lors du G8 de Gleneagles en 2005.
M. Sarkozy "entend maintenir la pression là-dessus pour que l'on continue à avancer".