"Il nous faut encore discuter", a indiqué Mme Merkel, présidente en exercice de l'Union européenne, lors d'un point presse après le dîner jeudi soir des dirigeants des 27, réunis en sommet à Bruxelles.
"Il nous faut faire preuve d'un peu plus de patience".
Mais elle a ajouté "espérer toujours arriver à un objectif contraignant" de 20% de part des énergies renouvelables dans la consommation européenne globale d'énergie à l'horizon 2020.
Certains Etats membres initialement très réticents, comme la France et la Finlande, se sont dits prêts à se rallier à cet objectif moyen de 20% à condition que la répartition future de l'effort, Etat par Etat, tienne compte de leurs spécificités énergétiques.
La France, premier producteur nucléaire européen, et des pays de l'Est qui en sont très dépendants comme les Etats baltes, voulaient que l'UE se fixe un objectif pour ces énergies "faiblement carbonées", qui aurait inclus à la fois les renouvelables et le nucléaire.
Mais cette idée était rejetée par de nombreux Etats membres, notamment les plus anti-nucléaires comme l'Autriche ou l'Irlande.
La présidence allemande de l'UE devait encore affiner un texte final de compromis dans la nuit pour tenir compte des demandes des uns et autres, avant de le soumettre vendredi matin aux 27, dans l'espoir qu'il soit cette fois approuvé par tous.