• réduire de 3% par an au moins les émissions de CO² générés par les repas livrés,
• privilégier autant que possible les aliments respectueux du développement durable et promouvoir par ce biais la filière d’agriculture biologique,
• valoriser l’emploi des personnes en difficulté d’insertion.
Une animation trimestrielle est de même organisée pendant le repas sur les liens entre alimentation et santé et sur la préservation de l’environnement.
Pour répondre aux attentes de la Ville, l’Alsacienne de restauration a procédé à un premier bilan carbone de l’activité de la cuisine centrale de Schiltigheim où sont préparés tous les repas des écoliers strasbourgeois. L’étude a conclu que les émissions les plus importantes de CO² provenaient des matières premières, à savoir les aliments eux-mêmes et en premier lieu les viandes bovines.
Le recours à des aliments issus de l’agriculture biologique et provenant en priorité des champs voisins a ainsi été introduit à cette occasion. Désormais, les pommes, carottes, céleris, choux, blancs et rouges, et tomates en saison estivale, utilisés pour la confection des repas, sont systématiquement bio (label AB ou équivalent). La Ville en a fait une obligation auprès du prestataire. Elle a également exigé de lui la garantie que le respect de l’équilibre nutritionnel et du rythme des saisons seraient respectés dans le choix des aliments qui composent les menus.
A présent, il est proposé de remplacer de manière occasionnelle une viande bovine par des protéines végétales.
A terme, c’est toute la gestion des déchets et des emballages tout comme le transport des repas qui seront revus. Déjà, certaines dispositions ont été prises dans cette optique : les serviettes en papier sont en papier recyclé non blanchi, toute indication de marque ou de société est proscrite pour éviter toute pollution liée à l’utilisation d’encres d’impression.