Tout sauf Bayrou !
• Ségolène Royal, le 20 février, à Rennes : « Ceux qui se disent ni de droite ni de gauche (...) ont toujours fini par tomber du même côté, (...) cherchent à brouiller les cartes de l'élection » ; « Seule l'union des forces de progrès peut permettre de battre la droite ».
• François Hollande, le 10 avril, au siège du PS : « Nous ne ferons rien avec Bayrou puisque c'est une variante de la droite ».
• François Hollande, le 13 avril, à l'AFP : « Il n'y a pas d'alliance concevable entre la gauche et une partie de la droite ».
• François Hollande, le 21 février, à Liévin : « moi je ne connais pas les propositions de François Bayrou, je connais juste sa démarche : ni droite ni gauche pour finir avec la droite ».
• Lionel Jospin, le 17 mars, à Lens : « ce que propose M. Bayrou provoquerait une vraie crise politique dans notre pays (...). La proposition politique de M. Bayrou est mort-née (...) » et d'ajouter que François Bayrou « a toujours été de droite ».
• Dominique Strauss-Kahn, le 16 mars, à Charleville-Mézières : « Ségolène fait campagne avec 100 propositions (...) François Bayrou fait campagne sans proposition ».
• Jack Lang, le 20 février, siège du PS : François Bayrou « est une variante de la droite ».
• Jack Lang, le 14 mars, siège du PS : « François Bayrou n'est pas là pour empêcher l'élection de Nicolas Sarkozy mais pour éliminer la gauche ». Il veut « tout le pouvoir pour lui tout seul » en s'appuyant « sur un mouvement de droite, en alliance avec l'UMP ».
• Jack Lang, le 13 avril : une alliance avant le premier tour : « est totalement absurde, on ne peut pas concilier l'inconciliable ».
• Jean-Louis Bianco, le 13 avril, à Belfort : « aucun commentaire, je ne parle que des choses importantes ».
• François Rebsamen, 14 mars, sur LCP, « François Bayrou, candidat du ni ni et de l'immobilisme » et d'ajouter « il n'est pas ni droite, ni gauche » mais « un homme du centre-droit libéral, d'une droite classique ».
• Jean-Christophe Cambadélis, 13 avril, par communiqué : « Ségolène Royal ne veut pas d'ouverture au centre ».
• Jean-Luc Mélenchon, le 25 avril, sur son blog : « Bayrou, c'est la droite ».
• Claude Bartolone, le 20 février, à l'Assemblée nationale : « François Bayrou donne le sentiment d'être le Che Guevara de l'extrême-centre (...) Il faut que nous soyons assez forts pour démasquer cette imposture. Bayrou est quand même celui qui, lorsqu'il a été ministre de l'Education nationale, a voulu démanteler l'école de la République. L'ensemble de ses députés sont élus par des gens de droite et par le désistement de l'UMP ».
Et dans le dossier « argumentaires » du Parti socialiste contre François Bayrou
• « François Bayrou maintient les Français dans le flou d'une construction politique chimérique et dangereuse : « l'union nationale » qui n'est qu'une alliance des contraires. Ce n'est pas une nouvelle donne politique, mais une ligne opportuniste qui nourrit la confusion. »
Enfin dans « L'hebdo des socialistes » du 24 mars consacré à François Bayrou
• « Bayrou a le même programme que Sarkozy. »
• « Bayrou a pour modèle Thatcher et Reagan »
• « On ressort de la lecture des deux derniers ouvrages de François Bayrou avec le sentiment de vaste supercherie. »
• « François Bayrou, c'est toujours pareil. Ce qu'il dit semble d'abord frappé au coin du bon sens. Et quand on gratte un peu, c'est une immense arnaque. »
• « Les deux livres récemment publiés par François Bayrou, sous un populisme patelin, laissent percer une idéologie néolibérale et réactionnaire. »
Cela méritait d'être rappelé afin d'apporter l'impérieusement nécessaire démonstration que Ségolène Royal est prête à tout, à toutes les comprimissions, avec d'ailleurs le blancseing des caciques de son parti. Cela s'appelle de la trahison. Des magouilles politiciennes.
Ce n'est pas digne d'une campagne présidentielle ...