La France par exemple, qui déclare 2.728 sites de baignade en eaux douces et 2.255 en eaux côtières pour 2004, en a radié respectivement 1.322 (48,46%) et 383 (16,98%) depuis 1992; la Belgique en a radié 57 soit 44,18% en eaux douces depuis 1991, pour n'en garder que 129.
La Commission souligne dans un communiqué que "la radiation de sites de baignade des listes officielles doit être expliquée de manière appropriée et individuelle, et ne peut pas constituer une réponse à des problèmes de pollution" en se substituant au nettoyage. Les onze Etats en question n'ayant pas fourni d'explications jusqu'à présent, l'exécutif de l'Union européenne leur a demandé de justifier cette mesure.
Bruxelles a envoyé une première lettre d'avertissement aux pays concernés en leur demandant de rétablir les sites de baignade en question ou de fournir une explication satisfaisante de leur radiation.