Les 21 pays de la Coopération économique de l’Asie du pacifique(APEC) ont signé aujourd’hui la "déclaration de Sidney" sur le changement climatique.
Une phrase de cette déclaration dit "Nous sommes d’accord pour travailler sur une entente pour un but à long terme visant la réduction des émissions atmosphériques pour préparér l’‘après-2012’ sur un plan international".
La porte-parole de Greenpeace, Catherine Fitzpatrick, a dit que cette déclaration aurait mérité de s’appeler "la folie de Sidney", ajoutant "Si cette déclaration est la base sur laquelle nous allons construire les futures actions sur les changement climatique, alors le monde a de sérieux problèmes, parce que cet accord ne définit aucune cible à atteindre, aucun but pour le futur. Sans cibles précises pour les pays industrialisés, cette déclaration n’est rien d’autre qu’une pirouette politique"
Mme Fitzpatrick ajouta que c’était une nouvelle occasion gâchée.
"Au final, ce seront nos enfants et les générations futures qui paieront les conséquences d’un meeting où John Howard aurait pu être un héros du climat, mais qui finalement tourna aux grimaces politiques ordinaires."
D’autres organisations écologistes ont également réagi négativement, plaçant leurs déclarations respective dans un éventail allant du poli "déclaration très faible" à des réflexions plus amères "les pays participants devraient clouer leurs représentants au pilori"
Selon une association australienne, pays d’accueil de la réunion, parlant par la voix de son directeur Don Henry, "L’histoire montre que fixer de vagues buts ne mène pas à la réduction des émission de gaz à effet de serre. Le protocole de Kyoto fut établi précisément parce que dans les années 90, de tels buts n’ont en rien réussi à stopper la spirale ascendante des émissions"