A l'instar d'une grande partie de l'Europe, la Grande-Bretagne a connu un long épisode de canicule ces dernières semaines, avec des températures dépassant notamment les 35°C à Londres pendant plusieurs jours, mettant à mal le réseau de production d'électricité et provoquant de nombreuses pannes de courant.
Horaires allégés dans les écoles et les bureaux, glaçons pour rafraîchir les lions du zoo de Colchester (Essex), asphalte fondant sur les routes, trains ralentis : l'ambiance tropicale et balnéaire avait même gagné la City londonienne, sillonnée par des cyclistes torse nu.
Le baromètre avait atteint 36,3°C le 19 juillet à Charlwood, dans le sud de Londres, reléguant aux oubliettes le précédent record pour un mois de juillet, 36° à Epson (Surrey) le 22 juillet 1911, contre une température moyenne diurne de 23°C en juillet en Grande-Bretagne.
La température la plus haute jamais relevée en un point du royaume n'a cependant pas été battue. Il s'agissait de 38,5°C, enregistrés le 10 août 2003 à Brogdale (sud-est).