Son ministre délégué, Gernot Erler, veut profiter des célébrations marquant le 25 mars à Berlin le 50ème anniversaire des Traités de Rome, fondateurs de l'UE, pour tenter de "définir les objectifs" du futur texte constitutionnel. Il propose d'en rédiger les principaux points en juin, dans l'optique d'une conférence européenne intergouvernementale à l'horizon fin 2008.
Mais le futur président du Parlement européen, l'Allemand Hans Gert Pöttering (chrétien-démocrate), relève qu'on ne pourra véritablement s'attaquer à la question de la Constitution qu'après l'élection présidentielle française de mai 2007, soit juste avant la fin de la présidence allemande.
Les autres dossiers seront l'épineuse question de la candidature turque ou encore les négociations pour le traité qui succèdera en 2012 au Protocole de Kyoto sur la réduction de l'effet de serre.
Sur le plan international, outre la délicate question du nucléaire iranien, l'Allemagne se veut ambitieuse sur le Proche-Orient, où la chancelière compte se rendre début février. Le Quartette international (Etats-Unis, Union européenne, Russie et ONU) sur le Proche-Orient doit être "revitalisé et, dans ce domaine, l'Union européenne a un rôle actif à jouer", a-t-elle récemment déclaré.