"Elle n'est pas loin derrière et cela pourrait changer, mais cela me semble improbable", a-t-il ajouté en se basant sur des relevés de températures allant de janvier à avril.
En fin d'année dernière, Jones avait averti que l'année 2007 pourrait être plus chaude encore que 1998 en raison de la forte concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et de l'impact du phénomène météorologique El Nino dans le Pacifique.
Les experts soulignent que le réchauffement mondial des températures s'accompagnera d'une multiplication des épisodes climatiques extrêmes comme les sécheresses, les vagues de chaleur, les inondations ou les tempêtes.
Ils mettent en même temps en garde contre la tentation d'interpréter trop rapidement ces phénomènes, lorsqu'ils surviennent ponctuellement. La météorologie, font-ils valoir, est par essence inconstante.
"Les événements extrêmes vont être plus fréquents", affirme cependant Salvano Briceno, directeur du secrétariat de la Stratégie internationale pour la limitation des catastrophes (UNISDR), agence onusienne basée à Genève.
Sur les 150 dernières années, les dix les plus chaudes ont toutes été enregistrées depuis 1990. La Nasa, qui a une méthode de calcul différente de l'Omi, considère 2005, et non 1998, comme l'année la plus chaude.
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), qui procède de l'Onu, a établi avec un degré de certitude jamais atteint auparavant le lien existant entre le réchauffement climatique et les activités humaines. Selon les experts du Giec, la température moyenne du globe devrait augmenter de 1,8 à 4 degrés au cours du siècle.