Mais il ne sera jamais trop tard pour le souligner.
En revanche, faire, six mois après cette élection majeure, un procès en promesse non tenue relève d’un délit de mauvaise foi et de mauvais esprit. De la part de celles et ceux, ses opposants bien sûr, dont le seul dénominateur commun est d’avoir une pensée étriquée et la défaite amère, preuve d’une vacuité certaine lorsqu’il s’agit de proposer plutôt que de critiquer.
Des rêves, le candidat en avait. Des ambitions il en a tout autant et ne per jamais une seconde pour apporter à la France ce qui lui faisant tant défaut jusqu’ici. De la volonté et du courage politiques, il n’en manque pas non plus ! Il avait dit qu’il s’attaquerait aux régimes spéciaux au nom d’un principe simple, celui de l’équité, et il l’a fait, avec malheureusement ces grèves insupportables de nantis, des grèves contre lesquelles très majoritairement étaient nos compatriotes, des régimes que plus personne ne pouvaient tolérer. Mais l’occasion était trop belle pour que cette réforme inscrite dans le marbre ne vienne redonner de la voix à une opposition atone autant qu’aphone.
A ce petit jeu dont les règles étaient pourtant fixées par avance, qui a perdu ? La France, toute la France, car les mouvements sociaux, auxquels s’ajoutèrent des actes délictueux de piquets de grèves, auront coûté o notre pays sans grande marge de manœuvre financière 3,5 milliards d’euros, soit deux dixièmes de point de croissance. Un gâchis phénoménal. Une volonté de nuire, de la part de ceux qui profitent d’un système suranné et obsolète, qui ne rendra que plus dure l’étape ô combien cruciale qu’est celle qui consistera à trouver les leviers d’un redressement du pouvoir d’achat.
La presse écrite et audiovisuelle a, au cours de la quinzaine écoulée, joué un frôle de jeu, joué avec le feu. Dans les journaux et magazines, à la TV come à la radio, rien n’était comme sur le terrain. Seuls les communiqués étaient diffusés. Sans vérification. Sans un soupçon de mauvaise conscience. Etrange … et inquiétant !
Désormais, chacun attend les recettes miracles pour que soient trouvées sans tarder les moyens d’épaissir nos porte-monnaie, de grossir nos bourses.
Baisser les prix ? Il faudrait pour cela importer encore davantage. Baisser les charges ? Il faudrait pour cela baisser les prestations. Baisser les impôts ? Il faudrait pour cela réduire encore davantage les services publics non marchands. Baisser la TVA ? Il faudrait pour cela lever d’autres prélèvements. Bref, il n’y a rien à baisser. Et l’on se rend vite compte aussi qu’il n’est pas possible de relever les revenus. Et pourtant la solution existe. Laissons aux bretteurs politicards le soin d’opposer leurs idées peu fécondes avant que de reprendre point par point les pistes qu’il serait judicieux d’explorer. Mais après les mensonges, les fausses bonnes idées, les mirages électoralistes et les thèses utopistes. Une chose est certaine : au cours de la semaine, ceux qui ont du bon sens, du sens commun, ceux qui d’ailleurs ne disent rien mais n’en pensent pas moins, eux, au moins, vont se marrer. Et nous avec. Rendez-vous la semaine prochaine !