"Nous prenons très sérieusement en compte ce que les citoyens européens veulent", a déclaré lors d'une conférence de presse le commissaire européen chargé de la Santé animale.
Markos Kyprianou, qui a reçu plus de 10.000 lettres et une pétition de 200.000 citoyens français, a évoqué les images "choquantes" d'abattage de chiens et de chats en Asie.
"En Europe, les chats et les chiens sont considérés comme des animaux de compagnie et rien d'autre", a-t-il dit en soulignant que les consommateurs croient dans la grande majorité des cas avoir affaire à de la fourrure synthétique.
La Commission propose d'interdire l'importation, l'exportation et la vente de fourrure de chat et chien et la mise sur pied d'un système d'échange d'informations sur les méthodes de détection, par exemple par des tests ADN.
La Fondation 30 Millions d'amis, à l'origine de la pétition, se dit pour sa part "vigilante". Dans un communiqué elle souligne que "la future réglementation européenne pour rétablir définitivement la confiance des consommateurs de l'Union, devra impérativement imposer un étiquetage clair et précis sur chaque produit contenant de la fourrure".