Elle confirme cette tendance à l'intérieur de l'Union européenne à 25 (UE25) avec 61 milliards d'euros d'investissements (contre 36 milliards en 2004). Cependant, la plupart des investissements français se tournent vers les États-Unis (8 %) et la Suisse (5 %). En revanche, la France ne compte pas parmi les principaux bénéficiaires des investissements en provenance des pays membres de l'UE25. Ce sont le Royaume-Uni, le Luxembourg et les Pays-Bas.
Plus généralement, l'UE 25 affiche une hausse de 20 % des flux d'IDE (investissements directs étrangers) avec les pays tiers. Les flux sortants ont grimpé de 19 % (soit une augmentation de 24 milliards d'euros par rapport à 2004), tandis que les flux entrants se sont accrus de 23 % (soit une hausse de 13 milliards). Ces hausses proviennent pour l'essentiel des flux entre l'UE25 et l'Amérique du Nord. En effet, l'UE25 a investi 26 milliards d'euros aux États-Unis et 9 milliards au Canada. En contrepartie, elle a accueilli 18 milliards d'investissements américains et 7 venant du Canada. Seule ombre au tableau : les investissements de l'UE 25 vers les autres pays ont baissé de 2 %.
Un rapport qui révèle néanmoins une véritable volonté des firmes francaises et de l'UE 25 d'internationaliser leurs processus de production.