"Aujourd'hui, je crains que nous soyons en train de prendre conscience du fait que nous sommes déjà dans une société sous surveillance omniprésente", a déclaré Richard Thomas, directeur de la Commission pour l'information.
Le problème est selon lui que cette surveillance, efficace en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, "s'immisce dans notre espace privé", risquant de créer "un climat de suspicion" généralisé au sein de la société, souligne-t-il.
La majeure partie des techniques de surveillance sont automatisées, précise par ailleurs le rapport, et fonctionnent hors de la vue des personnes qui les subissent. Le document table sur une croissance de ces pratiques d'observation dans les dix années à venir. On compte actuellement 4,2 millions de caméras de surveillance en Grande-Bretagne, soit une pour 14 personnes.
Le rapport souligne aussi les dangers de la "dataveillance", la surveillance via les données informatiques utilisée à des fins commerciales, que permettent cartes de crédit, téléphones cellulaires et cartes de fidélité.