Le site de Belleville-sur-Loire a été choisi, a-t-il dit, "parce qu'il est situé au coeur de la France et que tout le monde est concerné par le projet EPR".
Le préfet du Cher, le procureur de la République de Bourges et le commandement du groupement de gendarmerie du Cher, se sont rendus sur place pour évaluer la mise en oeuvre d'une opération de délogement.
"La situation n'est pas dramatique, ni dangereuse a priori", a-t-on relativisé au commandement régional de gendarmerie.Les salariés suivent les opérations sans que celles-ci ne perturbent le bon fonctionnement de la centrale.
"Nous regrettons ce genre d'actions qui mettent à mal l'image du nucléaire, la seule
énergie qui puisse, aujourd'hui, répondre aux besoins des populations", a déclaré Jean-Charles Perray, secrétaire général de la section syndicale CGT de la centrale.
La centrale de Belleville-sur-Loire est équipée de deux réacteurs de 1.300 MW chacun.
Dans un communiqué, Greenpeace souligne que "le projet de réacteur nucléaire EPR a été décidé sans véritable débat démocratique".
"La France n'en a pas besoin pour satisfaire sa consommation d'énergie et des études démontrent qu'une fois construit l'EPR sera le réacteur le plus dangereux au monde", ajoute Frédéric Mariller, chargé de la campagne nucléaire de Greenpeace France, selon le communiqué.
Greenpeace demande au gouvernement de ne pas signer "dans la précipitation électorale" le décret d'autorisation de la construction de l'EPR, actuellement sur les bureaux des ministres de l'Economie, de l'Industrie et de l'Ecologie.