"Je trouverais tout à fait normal que des dépenses qui amènent des perturbations dans la santé des Français soient mises à contribution pour apporter des ressources nouvelles", a déclaré Mme Bachelot, rappelant que l'"on connaît l'impact d'une pollution atmosphérique sur les maladies pulmonaires, on connaît l'impact d'un certain nombre de produits chimiques sur les cancers".
La ministre a toutefois repoussé l'idée de taxer les automobilistes au motif que "le secteur automobile a déjà été suffisamment mis à contribution", mais "il y a d'autres pistes que nous étudions", a-t-elle indiqué, parmi lesquelles un remodèlement de "la taxe générale sur les activités polluantes".