Mais d'ores et déjà, la collectivité locale n'a plus de dirigeant.
La maire et sa première adjointe sont sous les verrous tout comme le responsable de l'urbanisme et huit autres conseillers municipaux.
Dix autres personnes ont été inculpées mais laissées en liberté sous condition.
A l'origine de ce scandale : l'obtention de contrats municipaux en échange de pots-de-vins. Six avocats ont été entendus dans cette affaire. Ils sont soupçonnés d'avoir constitué près de 120 sociétés écrans.
Même le chef de la police locale serait impliqué.
Au cours de l'enquête, la police a saisi des biens d'origine douteuse d'une valeur de 2,4 milliards d'euros et bloqué un millier de comptes bancaires.
L'argent de la mairie était plus souvent utilisé à des fins personnelles que dans l'intérêt général.
En attendant les prochaines municipales, prévues en 2007, Marbella sera gérée par un conseil municipal provisoire qui sera désigné.