Les grands gagnants de l'arrivée du bonus-malus sont les véhicules qui carburent au diesel. Logique. Le système prend uniquement en compte le niveau d'émission de CO2 de chaque modèle pour calculer le montant de la pénalité ou, au contraire, de l'incitation financière, mais ne calcule pas les rejets de microparticules, gros point noir des moteurs Diesel.
Ces derniers, et surtout ceux des petites cylindrées, sortent donc le plus souvent vainqueurs face aux moteurs à essence.
Si les petites voitures font un tabac, les ventes de 4 x 4, monospaces et autres berlines familiales, beaucoup plus émetteurs de CO2, font grise mine depuis le 1 e r janvier. Chez Renault, la Twingo et la Clio raflent la mise.