"L'idée pourrait être que les immigrés qui avertissent les autorités de leur statut de travailleur clandestin se voient remettre un permis de séjour temporaire", a poursuivi le ministre, soulignant que le projet permettrait à l'Etat de récupérer une partie du manque à gagner dû aux emplois non déclarés.
Le gouvernement de Romano Prodi a promis d'abroger la plupart des réformes adoptées en la matière par son prédécesseur, notamment celles qui portent sur le renforcement des contrôles aux frontières, les centres de rétention et les procédures d'expulsion accélérées.
Le débat préalable au vote de confiance s'est ouvert lundi à l'Assemblée, six semaines après la victoire de l'"Unione" aux législatives. Le vote lui-même, dernier obstacle sur la voie de l'investiture que Prodi devrait franchir sans difficulté, est attendu mardi.