"Nous savons qu'avec les règles actuelles, l'UE ne peut pas être élargie et n'a pas la possibilité de prendre les décisions nécessaires", a-t-elle ajouté.
La chancelière allemande s'est engagée une nouvelle fois à ce que l'UE ait d'ici la fin de la présidence allemande le 30 juin une "feuille de route" pour sortir de l'impasse provoquée par les "non" français et néerlandais à la Constitution européenne.
"Nous avons besoin de descriptions claires des compétences de l'UE et des Etats membres. Les règles de procédures doivent être définies plus clairement que jusqu'ici", a-t-elle ajouté.
"Les traités fondamentaux dont nous disposons doivent être adaptés aux nouvelles conditions, si l'UE veut exister dans le monde de demain", a encore estimé Mme Merkel.
La présidence allemande a été chargée par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE de présenter d'ici juin 2007 les pistes de sortie possibles à la crise institutionnelle.
Les dirigeants se sont fixé pour objectif d'arriver ensuite sous présidence française de l'UE, au deuxième semestre 2008, à une solution définitive qui puisse être mise en oeuvre en 2009, année des prochaines élections européennes.