En France, en Italie et en Espagne, plus des deux-tiers des personnes interrogées ont exprimé le sentiment que la monnaie unique avait eu un "impact négatif" sur leur économie.
En Allemagne, plus de la moitié de l'échantillon partageait cet avis.
Cependant, une majorité en Allemagne, en Italie et en Espagne a estimé que pour l'économie de l'UE dans son ensemble, l'impact de l'euro avait été plus positif que négatif.
Une majorité de Français a exprimé un avis opposé.
L'enquête révèle aussi que pour la majorité des adultes interrogés, l'immigration a entraîné une baisse des salaires et un quart seulement se dit satisfait de l'adhésion cette année de la Bulgarie et de la Roumanie à l'UE.
L'enquête, réalisée entre le 10 et le 22 janvier a été menée auprès de 5.314 adultes en Allemagne, en France, en Espagne, en Italie et en Grande-Bretagne, pays qui n'appartient pas à la zone euro.
La zone euro s'est élargie à 13 membres le 1er janvier de cette année avec l'adhésion de la Slovénie.