Greenpeace pose ses conditions
"La réunion du 13 juillet avec le président (Nicolas Sarkozy) a été confirmée", a-t-il ajouté.
Outre FNE, les représentants de Greenpeace, du WWF, de la Ligue Roc, de la Fondation Nicolas Hulot, de la Ligue de protection des oiseaux et de trois associations membres de l'Alliance pour la planète (Ecologie sans frontière, Amis de la Terre et Good Planet), ont été conviés à déjeuner avant une réunion de travail de près de trois heures avec le cabinet du ministre.
A ce jour, six groupes de travail ont été définis: Climat-Energie; Biodiversité; Santé-Environnement; Agriculture; Gouvernance et réforme des institutions; Modes de développement.
"Mais on ne sait pas encore qui va être représenté au sein de ces groupes ni même qui va les présider", a confié lundi Yannick Jadot, de Greenpeace.
En outre, le groupe consacré à l'agriculture ne satisfait personne, ni les ONG ni les agriculteurs qui ont manifesté leur hostilité.
Jugeant lui aussi les discussions "positives et encourageantes", Christophe Aubel, de la Ligue Roc, a par ailleurs remarqué que le gouvernement avait déjà "gelé certaines décisions comme l'autoroute contournant Toulouse, ou l'incinérateur d'ordures de Clermont-Ferrand", ainsi que le réclamaient les ONG.
Selon un responsable au cabinet de M. Borloo, cette consigne avait été spécifiquement donnée par le ministre aux représentants français, ce dont se sont également félicités les Amis de la Terre: "cette décision est conforme aux engagements pris le 21 mai par Nicolas Sarkozy en présence des ONG", ont-ils relevé dans un communiqué.
Greenpeace a répété avant l'ouverture de la réunion que le gel des "décisions contraires à l'esprit du Grenelle" --concernant notamment l'autorisation d'OGM ou les poursuites pénales contre les militants écologistes-- était une condition sine qua non à sa participation aux travaux.