Parce que "toutes les représentations d'êtres vivants, de paysages ou de monuments réels ont été bannies", la première génération des billets en euros concourt également à la "distanciation des Européens à l'égard de l'euro", selon le rapport de la socialiste française Pervenche Berès, présidente de la commission des Affaires monétaires, adopté jeudi.
En conséquence, le Parlement invite la Banque centrale européenne (BCE) à "introduire des êtres vivants, des paysages, des œuvres humaines européennes ou des personnages européens qui bénéficient d'un consensus" et à lui "présenter ses réflexions en la matière".
Au moment de l'introduction de l'euro sous forme fiduciaire le 1er janvier 2002, il avait été décidé d'adopter des symboles impersonnels pour les billets qui sont exactement les mêmes dans tous les pays de la zone euro, afin d'éviter les querelles de clocher entre Etats membres sur le choix des monuments ou personnages à y faire figurer.
Pour les pièces, la question a été résolue différemment puisque chaque pays a le choix des symboles figurant sur la face "nationale" des pièces qu'il émet, l'autre face étant commune.