Le président du Comité européen des Régions s’est exprimé clairement sur le sujet ce matin. En 2011, Bruxelles évaluera les résultats obtenus par les GECT. S’ils ont réussi, l’Union européenne ira plus loin dans le soutien qu’elle leur apportera.
Les projets que nous devons porter sur l’espace Pyrénées-Méditerranée et ses 13 millions d’habitants concernent essentiellement les secteurs économiques, universitaires, environnementaux, culturels et de la jeunesse. Nous sommes bien au cœur de la société de demain. J’espère que le Gouvernement français sera conscient de ces enjeux au moment où il décidera de la réforme des institutions décentralisées.
Les Régions françaises sont trop faibles par rapport à leurs partenaires européens. Il convient de les renforcer en termes de compétences et de moyens en se souvenant en permanence que l’Europe cherche à se construire autour des coopérations transfrontalières et des spécificités régionales. Elle ne le fera qu’en s’appuyant sur les quelque 300 Régions que compte les 27 pays membres et non sur les 100 000 collectivités qui les constituent. La France doit être au rendez-vous des Régions d’Europe », a conclu Martin Malvy.