"Nous ne parlons plus d'un mini-traité", a-t-il déclaré lors d'un colloque organisé par la Fondation pour l'innovation politique (Fondapol) en collaboration avec d'autres cercles de réflexion. "On a abandonné la formule, on dit traité ordinaire."
Sarkozy avait présenté le 8 septembre dernier à Bruxelles un discours-programme sur la construction européenne dans laquelle il se disait favorable à l'approbation très rapide d'un texte réduit aux réformes institutionnelles prévues par la Constitution pour permettre de gérer l'Union élargie.
Le candidat de l'UMP a abandonné cette idée accueillie avec réserve par les 18 pays qui ont déjà ratifié la Constitution et qui craignent qu'une fois ce mini-traité accepté l'appétit pour les réformes soit éteint pour très longtemps.