Et vont tenter de trancher lors de leurs entretiens la délicate question de la gouvernance du groupe EADS, dont Airbus est une filiale, pour tenter de la rendre plus efficace.
Le 27 juin, un rapport de la commission des Affaires économiques du Sénat avait en effet accusé le système actuel d'être en partie responsable des difficultés d'Airbus.
Si le gouvernement allemand n'a pas de participation directe dans EADS, l'Etat français détient 15% et le groupe Lagardère 7,5%, tandis que l'Allemand DaimlerChrysler en possède 22,4%.
En cas d'accord entre Paris et Berlin, la réforme de la structure de gouvernance d'EADS pourrait aboutir à l'abandon de l'actuel système de direction bicéphale franco-allemande, voire à une modification du pacte d'actionnaires. Reste encore à décider de la répartition des postes au sein du groupe entre Paris et Berlin, et c'est bien là que les discussions achoppent.