Nicolas Sarkozy souhaite que le nombre d’éoliennes en France atteigne les 6 000. "Nous devons en construire trois fois plus que le parc actuel", a-t-il estimé.
Au total, c’est un milliard d’euros supplémentaire qui sera consacré sur quatre ans au changement climatique, aux énergies et moteurs du futur, à la biodiversité et à l’impact de l’environnement sur la santé.
Deux fonds seront constitués et dotés pour permettre, l’un, le financement d’équipements de production de chaleur à partir de sources renouvelables et, l’autre, placé auprès de l’ADEME, la création de démonstrateurs de nouvelles technologies de l’énergie et de lutte contre le changement climatique.
A l’étude : une contribution "climat énergie" sur les énergies fossiles
En matière de transports en commun, Nicolas Sarkozy souhaite voir mettre en oeuvre des alternatives crédibles au tout-voiture. "On ne peut pas dire aux gens, prenez moins votre voiture et, dans le même temps, rester les bras ballants devant des lignes de RER vétustes où chaque jour un million de passagers s’entassent, assistant impuissants aux affrontements stériles et à la vétusté des investissements", a-t-il déclaré.
En parallèle devrait être étudiée, avant la fin de l’année 2008, l’introduction d’une "contribution climat-énergie" sur les énergies fossiles.
Sur le plan des négociation internationales sur les changements climatiques, le chef de l’Etat souhaite que le principe de réciprocité soit respecté. "On a déjà un dumping social, un dumping fiscal, un dumping monétaire, je n’accepterai pas en plus un dumping écologique. Si les autres ne comprennent pas que la planète est notre bien commun, eh bien, nous ferons à nos frontières, un mécanisme d’ajustement", a précisé Nicolas Sarkozy.