Mais il s'est focalisé sur la grande cité du sud, considérée comme prenable à la gauche.
"Une victoire à Naples aurait une valeur politique sur le plan national", a-t-il affirmé jeudi.
"Dimanche, nous donnerons un avis d'expulsion à Prodi", a renchéri un autre dirigeant de la droite, Pier
Ferdinando Casini, chef de l'Union des démocrates chrétiens et du centre (Udc).
Près de 20 millions d'électeurs sont appelés aux urnes dimanche et lundi pour élire les maires de 1.267 communes, les administrations de huit provinces -- Mantoue, Pavie, Trevise, Imperia, Ravenne, Lucques, Campobasso et Reggio Calabria-- et la présidence de la région Sicile.
Un second tour de scrutin est prévu les 11 et 12 juin pour les municipales en cas de ballottages.
Cette nouvelle vague d'élections va mettre un terme à une interminable campagne électorale commencée en 2003 pour des élections locales, début d'un cycle de défaites pour la droite au pouvoir avec la perte de la province de Rome.