Interrogé lors du Grand jury RTL-LCI-Le Figaro, le numéro deux du gouvernement a plaidé pour la poursuite des recherches "strictement et sérieusement contrôlées" sur les organismes génétiquement modifiés, malgré l'hostilité de la plupart des ONG environnementalistes qu'il rencontrera lundi avec le chef de l'Etat.
"Mettre la France à l'écart de la recherche dans ce domaine serait une faute contre la santé", selon lui.
Plus largement, a-t-il estimé, la mise en œuvre de son ministère supposera de "construire un outil politique", "un ensemble qui traite de questions jusque là répartie entre des ministères qui avaient plus pour habitude de se combattre".
Il a annoncé création "dans quelques mois d'un Secrétariat d'Etat commun chargé du management" de ses différents périmètres d'action (aménagement urbain, habitat, politique énergétique et protection des espaces et ressources naturels).
En matière de transports, il a appelé les constructeurs automobiles français à "développer des voitures moins polluantes": "Il faut qu'ils s'y mettent, aujourd'hui quand on veut une voiture hybride on fait comme moi, on va chez Toyota", le constructeur de la Prius hybride.
Enfin, l'ancien Premier ministre a jugé que la lutte contre le réchauffement climatique supposera de "s'attaquer aux transports aériens".
Les émissions mondiales du transport aérien sont pratiquement équivalentes à celles d'un pays comme la France mais contrairement à d'autres secteurs industriels, l'aviation est pour l'heure exemptée de toute contrainte de réduction d'émissions au titre du Protocole de Kyoto de lutte contre l'effet de serre.