"L'attente est forte dans l'opinion publique et la volonté est grande au sommet de l'Etat", résumait vendredi M. Juppé lors de sa prise de fonctions. L'ancien Premier ministre se retrouve numéro 2 du gouvernement, à la tête d'un grand ministère transversal aux compétences étendues -environnement mais aussi transports ou énergie-, poste que la plupart des candidats à la présidentielle s'étaient engagés à créer, après avoir été interpellés par Nicolas Hulot dans le cadre de son "pacte écologique".
L'animateur et défenseur de l'environnement a d'ailleurs estimé samedi que cette nomination constituait "un cap culturel, un saut". "C'est une opportunité. Que chacun la saisisse en n'étant pas naïf et en étant exigeant," a déclaré Nicolas Hulot.
Le fait que les rencontres se tiennent à l'Elysée doit souligner l'importance accordée au sujet par le nouveau chef de l'Etat, dont le programme présidentiel en matière d'impact sur l'environnement avait reçu la note de 8,5 sur 20 de la part d'Alliance pour la planète, une coalition d'associations écologistes.