Il a dénoncé l'attitude "irresponsable" de ceux qui ont "pu laisser entendre que la responsabilité" des événements "était imputable à la police au prétexte qu'elle avait osé interpeller un fraudeur".
"Cette attitude est irresponsable de la part d'un candidat à la présidence de la République, qui devrait se trouver du côté des honnêtes gens et des fonctionnaires plutôt que des fraudeurs", a-t-il dit en visant Ségolène Royal.
"Je veux être le président qui n'aura aucune indulgence envers les fraudeurs (...) parce que je veux que la France qui travaille soit respectée", a déclaré M. Sarkozy.
Dans cette région de pêche, M. Sarkozy a exalté les vertus des marins "qui ne fraudent pas, ne trichent pas". "Aucune violence n'est acceptable dans la République, mais (...) je ne mets pas, je ne mettrai jamais sur le même plan la colère des pêcheurs qui ne veulent pas mourir et la violence gratuite des fraudeurs et des voyous", a-t-il insisté.
"Quand l'assistanat paie davantage que le travail, quand la fraude reste impunie, quand l'argent public est détourné ou gaspillé, alors on démoralise la France qui travaille", a-t-il dit.
Il s'en est pris à la "pensée unique" d'une "élite française moins audacieuse, moins courageuse que le peuple", mais il a refusé d'être taxé de "nationaliste". "J'ai le droit d'aimer la nation française sans être taxé de nationaliste. Ca suffit maintenant!", a-t-il lancé. "Si nous n'aimons pas notre pays, personne ne l'aimera à notre place", a-t-il ajouté, fustigeant le "renoncement qui a condamné la droite à s'excuser d'être à droite".