Cela représenterait 1600 étudiants étrangers en moins l'an prochain.
La mesure, qui doit entrer en vigueur à la rentrée prochaine, concerne huit filières de l'enseignement supérieur, essentiellement en médecine vétérinaire et en kinésithérapie. Les étrangers sont actuellement 40% dans ces filières.
Les Français, attirés par l'absence de concours d'entrée, représenteraient même 86% des effectifs de médecine vétérinaire à l'université de Liège et 78% en kinésithérapie...
D'où ce texte à l'initiative de la ministre francophone de l'Enseignement supérieur, Marie-Dominique Simonet, et approuvé par le parlement des Francophones de Bruxelles et de Wallonie. La ministre, qui se défend d'attaquer l'idéal européen, estime à 15 millions d'euros, actuellement mobilisés pour former les Français, l'enveloppe qui pourrait désormais être utilisée dans l'amélioration de l'enseignement.