« Le Protocole n° 14, poursuivent-ils, établit le cadre juridique ouvrant à l’Union européenne la possibilité d’adhérer à la Convention, comme elle s’y est engagée dans le traité de Lisbonne. L’adhésion de l’UE renforcera encore la protection des droits de l’homme en Europe en soumettant son système juridique à un contrôle externe indépendant pour les droits garantis par la Convention, tels qu’interprétés par la Cour dans sa jurisprudence ».
Le Protocole n° 14 réforme les procédures de la Cour :
- en renforçant sa capacité de filtrage pour éliminer les requêtes manifestement irrecevables ;
- en établissant un nouveau critère de recevabilité concernant les affaires dans lesquelles le requérant n’a subi aucun préjudice important ;
- en instaurant des mesures pour traiter plus efficacement les requêtes relatives à des questions pour lesquelles il existe une jurisprudence bien établie, parfois dites « affaires répétitives ».
La réforme a par ailleurs pour objectif de renforcer le rôle du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe en matière de surveillance de l’exécution des arrêts.
Le Protocole n° 14 entre en vigueur le 1er juin 2010, trois mois après sa ratification par la Russie, dernier Etat à le ratifier.