En dépit de résultats électoraux catastrophiques (1,57% à la présidentielle, 3,25% aux législatives et quatre députés), la mobilisation des adhérents pour ces Journées a été forte puisque selon les organisateurs près de 1.300 d'entre eux, sur quelque 7000 membres, avaient fait le déplacement.
Seuls les jeunes Verts ont tenu une rencontre avec les Jeunes d'autres partis ou mouvements, du Modem aux Bovétistes.
"Pour réussir à s'opposer à la politique de Sarkozy, on a besoin d'un parti qui fonctionne mieux", a souligné Denis Baupin, adjoint au maire de Paris et tête de liste des Verts dans la capitale pour les Municipales, des élections où traditionnellement les Verts font d'assez bon scores.
Mais, bousculés par des militants désemparés, ils ont reconnu le manque d'efficacité d'un parti où les règles démocratiques, poussées à l'extrême, donnent la part belle aux minoritaires et empêchent les décisions difficiles.
Mireille Ferri, secrétaire nationale adjointe en charge de la réforme, s'est engagée à obtenir des réformes des statuts d'ici décembre.
Dubitatifs sur le résultat, ils ont décidé de produire en septembre, soit avant sa conclusion prévue fin octobre, les "mesures" incontournables auxquelles le processus devrait aboutir, afin de créer "un rapport de forces".
"Aidons ce gouvernement pleutre, confus et incohérent à faire preuve d'un peu de courage!", a lancé la sénatrice Dominique Voynet, qui a demandé un débat au Parlement.
Plus pragmatique, Yves Contassot, adjoint au maire de Paris, a regretté que ces Journées aient manqué de "dimension politique" allant jusqu’à déclarer : "On est en dehors du temps réel" … Ambiance !