Cette situation confirme la nécessité de renforcer la lutte contre les particules et l’information et la sensibilisation du public.
Jean-Louis BORLOO et Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET avaient décidé dès le 12 octobre dernier d’étendre aux particules le dispositif d’information et d’alerte, déjà opérationnel pour des polluants comme l’ozone, le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre.
Conformément aux conclusions du Grenelle Environnement, un premier projet de plan de lutte contre les particules a été présenté aujourd’hui au Conseil national de l’air puis sera soumis à la concertation dans le cadre du comité opérationnel « air et atmosphère » présidé par Philippe RICHERT, vice-président du Sénat, président du Conseil général du Bas-Rhin.
Ce plan de lutte prévoit des mesures dans tous les secteurs : industrie (30% des
émissions au niveau national), résidentiel-tertiaire (25%), agriculture (30%) et transport (15%).
Pour être efficace, le plan de lutte contre les particules à Paris et dans l’agglomération parisienne ne peut exclusivement reposer sur les transports, qui représentent moins de 40% des émissions.
« Nous sommes tous mobilisés pour relever ce défi. Il faut redoubler d’effort, pour que les transports mais aussi l’industrie, les systèmes de chauffage et l’agriculture contribuent à l’amélioration de la qualité de l’air », ont souligné Jean-Louis BORLOO et Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET.
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