Dans l'immédiat, le système de prédiction permettra, espèrent ses créateurs, de déclencher l'arrêt automatique des centrales nucléaires et des trains à grande vitesse avant qu'une secousse majeure ne survienne.
Le système joue sur la différence entre les vitesses de propagation des deux types d'ondes émises lors d'un séisme: les ondes de compression ou "ondes P", et les ondes secondaires ou "ondes S".
Les "ondes S" sont celles qui causent les dégâts, mais elles se déplacent presque deux fois moins vite que les "ondes P" aux faibles effets destructeurs (4 kilomètres par seconde contre 7 kilomètres par seconde).
Testé depuis plusieurs mois, le système avait démontré son efficacité lors du très violent séisme qui avait secoué le nord du Japon le 16 août 2005.
Le Japon, qui subit chaque année 20% des plus gros tremblements de terre recensés dans le monde, est à la pointe de la technologie en matière de prévention des séismes. Ses scientifiques cherchent depuis des années à trouver un moyen de prédire efficacement ces catastrophes.