Les associations et ONG de défense de l'environnement ont été reçues lundi à l'Elysée par Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, ministre de l'écologie et numéro deux du gouvernement. WWF, Greenpeace, les Amis de la Terre, la Fondation Nicolas Hulot, la ligue de protection des oiseaux (LPO), le Réseau Action climat (RAC), la ligue Roc, la fédération France Nature Environnement (FNE) et Ecologie sans frontières sont les neuf associations à avoir répondu à l'invitation de Nicolas Sarkozy.
Elle leur avait été adressée le 30 mars, lorsque ce dernier n'était encore que candidat à la présidentielle.
A la sortie de la réunion, les représentants des ONG se sont dits « rassurées » sur la tenue du « Grenelle de l'environnement », promis par le chef de l'Etat à l'automne.
Même si « ce sera dur sur le nucléaire et sur l'agriculture en général, pas seulement sur les OGM » a tempéré le représentant du WWF Daniel Richard.
Dans la perspective du « Grenelle », qui se tiendra vraisemblablement en octobre, trois chantiers avaient été initialement retenus : le changement climatique, la protection de la biodiversité, enfin la santé et l'environnement ».
Lundi, il a été décidé de travailler sur deux axes supplémentaires : l'agriculture, de même que les institutions et la gouvernance.
Sur toutes ces thématiques, des groupes de travail devraient rapidement se constituer. Ils associeraient des représentants des intérêts économiques et sociaux : pourquoi pas ceux du Medef ou d'autres organisations patronales, comme les syndicats d'agriculteurs.
L'objectif proclamé par Nicolas Sarkozy est que le sommet de cet automne accouche d'un contrat entre les différentes parties. Et « qu'il engage les responsables », a-t-il assuré.