Très en amont de nos problèmes écologiques et très au fait du réchauffement climatique, Marx n’a pas hésité à commenter ce phénomène observé, par rapport à notre éternité, sur une relative courte durée, par ces quelques mots sans ambigüité : « Sur terrain plat, de simples buttes font effet de collines ».
Sur les OGM, Einstein lui n’y alla pas franchement par quatre chemins : « L'homme et sa sécurité doivent constituer la première préoccupation de toute aventure technologique », sage précaution qui s’applique au terrain de lutte de José Bové comme dans bien d’autres domaines …
Observant, tous deux, note classe politique, ils ne se faisaient, ni l’un ni l’autre, d’illusions, Karl préférant la litote « Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes » tandis qu’Albert, un poil plus subtil, choisit l’humour acide et froid par cette phrase mémorable : « La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi ! ».
La LME, ils l’avaient vu également venir, avec son cortège de réformes et d’impôts nouveaux, l’économiste et politicien jugeant, à juste titre et sans doute à bon droit que « Il n'y a qu'une seule façon de tuer le capitalisme : des impôts, des impôts et toujours plus d'impôts » tandis que le scientifique usa d’une élégante parabole « Ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu'ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement » habilement complétée, pour ceux qui n’auraient pas (tout) compris tout en tentant de le faire croire que « La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi ! ».
D’ailleurs n’a-t-il pas aussi affirmé que « Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres », argument qui sûrement sera utilisé lors d’un éventuel constat d’échec ?
Le pouvoir des hommes et de l’Etat tout puissant eut toujours le don d’agacer les deux grands esprits, Marx jugeant que « L'état politique est vis-à-vis de la société civile dans un rapport aussi spiritualiste que le ciel par rapport à la terre » tandis qu’Einstein lui, découpa sa pensée en plusieurs maximes : « L'Etat est notre serviteur et nous n'avons pas à en être les esclaves », « Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si l'Etat te le demande » ou encore « Il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé », voyant à distance, dans le temps, le désastre iranien se profiler pour le siècle suivant, tant il est vrai que « Le problème aujourd'hui n'est pas l'énergie atomique, mais le cœur des hommes ».
D’ailleurs, plutôt pessimiste et sans doute à juste raison, Albert Einstein cumula les petites phrases sibyllines comme « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire », « La valeur morale ne peut pas être remplacée par la valeur intelligence et j'ajouterai : Dieu merci ! » ou encore « Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don » là où Karl Marx lui, préférait, par pragmatisme, souligner que « L'histoire ne fait rien, c'est l'homme, réel et vivant, qui fait tout » comme il paraphrasait la Condition Humaine par cette phrase : « Le comportement borné des hommes en face de la nature conditionne leur comportement borné entre eux ».
En guise de conclusion, sur un ton plus optimiste, il eut dit que « Les philosophes n'ont fait qu'interpréter diversement le monde, il s'agit maintenant de le transformer » tandis que son alter ego créateur de la fameuse théorie de la relativité lui, considérait, dans ses moments de joie et de bonne humeur, que « Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue » tout en modérant ce propos avec cette formule de précaution « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire » .
Lisez et relisez ces pensées universelles et vous serez plus que jamais convaincus que « La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information ».