Pour les salariés du privé, le déblocage de la participation représenterait selon ses calculs 3,4 milliards d'euros de gain de pouvoir d'achat, et la prime de 1.000 euros versée dans les entreprises de moins de 50 salariés 3,4 milliards d'euros également.
La possibilité donnée aux entreprises de déroger aux 35 heures en accord avec leurs syndicats, et la création d'un bonus-malus conditionnant les allégements de charges des entreprises à l'ouverture de discussions salariales, représenteraient "environ 5 milliards" d'euros de gain de pouvoir d'achat, selon le député.
Le travail dominical permettrait de débloquer 3,3 milliards d'euros, sur la base de deux dimanches travaillés par mois.
Enfin, la modification de l'indice des loyers permettrait de dégager 500 millions d'euros pour les quelque six millions de locataires.
Au total, les mesures Sarkozy se chiffrent donc à 30,7 milliards d'euros de pouvoir d'achat, si on ajoute le gain représenté par la défiscalisation des heures supplémentaires, selon Frédéric Lefebvre.
Ces mesures seront soumises au Parlement au travers de plusieurs textes législatifs.