
Les agressions signalées ont surtout augmenté dans les entreprises des petites agglomérations (+25,8%) et des grandes agglomérations (+9,9%), tandis qu'elles ont reculé de 0,6% dans les villes moyennes.
Pour cette enquête, le syndicat professionnel a interrogé "116 entreprises de transport urbain (bus, tramway, val, etc.) représentant 95,1% de l'effectif de la profession, hors RATP et SNCF".
En ce qui concerne leur personnel, le rapport note une hausse de 3,2% en 2005 du nombre des agressions, suivies ou non d'un arrêt de travail. Les agressions représentent près d'un tiers des accidents du travail dans ce secteur professionnel, précise l'UTP.
Parmi celles-ci, 747 agressions ayant entraîné un arrêt de travail ont été recensées, un nombre stable par rapport à 2004. Leur gravité a diminué toutefois, considère l'UTP, puisqu'elles ont entraîné 24.992 jours d'arrêt de travail, en recul de 23,7%.
Après trois années de baisse consécutive, ce nombre est stable par rapport à 2004, alors que la crise des banlieues de novembre 2005 "aurait pu faire craindre une forte augmentation", souligne l'UTP dans un communiqué.
Le coût des actes de vandalisme perpétrés dans les transports publics (matériel fixe et roulant) a diminué de 7,1% en 2005, représentant 11,8 millions d'euros.
Cette baisse a été plus marquée dans les petites agglomérations (-14,1%) et les grandes (-7,6%). En neuf ans, ce coût s'est élevé à 115 millions d'euros.
L'UTP a estimé à près de 114 millions d'euros le montant total des dépenses annuelles consacrées à la sécurité, en tenant compte des coûts humains (personnel, formation), des coûts matériels (équipements et maintenance) et divers (assurance etc.).