
"Bien sûr il peut y avoir des expulsions avant juillet parce que si on fait une dérogation année scolaire après année scolaire, la dérogation devient permanente et ce n'est plus une dérogation", a indiqué M. Baroin sur Europe 1.
"En revanche, sur la méthode, nous devons rester très attentifs au cas par cas, aux situations elles-mêmes", a-t-il précisé, affirmant : "Il n'y aura pas d'expulsion massive et brutale, il y aura un traitement au cas par cas, individualisé, mais l'application ferme et juste de la loi républicaine".
Interrogé sur l'affaire de l'école maternelle parisienne Rampal, dont la directrice avait été placée en garde à vue pour être intervenue en faveur d'un Chinois sans papier interpellé alors qu'il venait récupérer son petit-fils scolarisé, le ministre a affirmé que "la scolarisation ne donne pas droit au séjour".
Le ministre a par ailleurs indiqué qu'après le départ de Nicolas Sarkozy, il y aurait au niveau du ministère, "évidemment une continuité de la politique.
Ensuite chacun a son style, chacun a ses mots, chacun a sa propre construction", a-t-il fait valoir soulignant que la politique est "menée sous l'impulsion de Jacques Chirac".
Il y aura une "continuité dans la fermeté comme dans la sérénité" et "la culture des résultats est une exigence quotidienne", a insisté le ministre.