
Un second lot de 3.074 voitures particulières a en outre été attribué au grand concurrent de la marque au losange, à l'autre constructeur automobile français, PSA Peugeot Citroën avec en tête sa petite Peugeot Ion deux places, lancée il y a moins d'un an en même temps d’ailleurs que la Citroën C Zéro.
Enfin, un troisième volet concernait 3.937 citadines de quatre ou cinq places, destinées essentiellement aux services de l'Etat. Mais il a été déclaré sans suite, selon les termes utilisés par l'Ugap dans son communiqué. Toujours selon le 1er groupement d’achat public dans notre pays, « une nouvelle procédure sera lancée prochainement afin de permettre, en particulier, aux services de l'Etat de bénéficier d'une nouvelle offre correspondant mieux à leurs besoins ».
Cette idée de lancer une importante commande de véhicules électriques est née il y a presque 30 mois, début 2009 pour ne déboucher que l'année suivante en raison de la recherche de volumes qui intéressent les industriels et c’est de là qu’est né le groupement associant entreprises publiques et privées (ADP, Air France, Areva, Bouygues, EDF, Eiffage, ERDF, France Télécom Orange, GDF Suez, Suez Environnement, GRT Gaz, GrDF, La Poste, RATP, SAUR, SNCF, SPIE, Veolia et Vinci), collectivités locales et l'Etat pour cet galop d’essai significatif. Le pilotage de l'opération a été assuré par Jean-Paul Bailly, président de La Poste. La coordination a en revanche été assurée par l'Ugap.
En effet, le but de cette commande groupée était "d'atteindre une masse critique permettant de faire naître une offre de véhicules électriques compétitive et pérenne" comme le soulignent les ministères de l'Environnement, de l'Economie et des Finances et de l'Industrie dans un communiqué commun.
A terme, ce sont 50.000 véhicules électriques pourraient être achetés via cette procédure.
NB : à l'horizon 2020, la France devrait produire deux millions de ces véhicules et se doter dès 2015 d'un million de points de recharge, selon des projections du ministère de l'Ecologie.