
Ces 47 millions de documents, issus de la scrupuleuse rigueur administrative de l'Etat nazi et aujourd'hui entreposés sur 27 km de linéaire à Bad Arolsen (centre de l'Allemagne), n'étaient jusqu'ici consultables que dans un but "humanitaire", c'est-à-dire de manière individuelle et nominative, sur requête d'une ancienne victime ou de ses ayants-droit.