"Ce projet de loi est une manoeuvre politique qui entretient les fantasmes et les peurs pour faire de l'insécurité l'unique enjeu de la prochaine élection présidentielle", proclame-t-il.
"Après avoir fait de tout étranger un suspect, Nicolas Sarkozy fait de la jeunesse le catalyseur de toutes les peurs et de chaque jeune un présumé coupable", ajoute-t-il.
Selon les mouvements, les Verts Noël Mamère et Alain Lipietz, l'écologiste Stéphane Pocrain et les socialistes Dominique Strauss-Kahn, Pierre Moscovici et Jean-Christophe Cambadélis, notamment, ont signé l'appel.
Par ailleurs, une trentaine d'associations ont demandé à la mi-juin le retrait des principales dispositions du projet de loi sur la délinquance, qui met, selon elles, "en place un projet de société toujours plus sécuritaire" et "stigmatise les populations les plus défavorisées".
La "plate-forme commune" contre le projet de loi est notamment soutenue par la CGT, la FSU, la Ligue des droits de l'homme, le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France.