
Le chef de l’Etat a exprimé à la famille de la jeune femme «son horreur devant cet acte ignoble» et a assuré que «tout serait mis en œuvre pour retrouver et punir avec la plus extrême sévérité les auteurs de l'agression».
Il a en outre exprimé «son indignation devant cet acte de violence» et condamné «fortement les agressions contre les bus de transports publics qui mettent en danger la vie des transporteurs comme des passagers et les actes de délinquance qui ont eu lieu ces jours derniers».
Nicolas Sarkozy, qui a évoqué «une inqualifiable tentative criminelle», a lui aussi téléphoné à la famille de la jeune femme.
Contrairement à Dominique Strauss-Kahn, elle a estimé qu'il ne fallait pas retirer les CRS des banlieues, car «ce sont eux qui assurent la protection».
Même vigueur chez Laurent Fabius à l'égard de M. Sarkozy, qui est «dans la propagande» alors que «dans les faits, cela n'avance pas».
«Il commence à me chauffer les oreilles», a-t-il lancé, en ajoutant: «les gens en ont marre et moi aussi».
Il a prôné «la fermeté» à l'égard des auteurs de cet acte «horrible» et demandé que «ces salopards» soient «retrouvés» et «châtiés».
Exprimant «son horreur», Ségolène Royal a dénoncé elle aussi «le grave échec» de M. Sarkozy et s'est inquiétée que «des enfants de 9 à 12 ans mènent la guérilla urbaine».
Contrairement à Dominique Strauss-Kahn, elle a estimé qu'il ne fallait pas retirer les CRS des banlieues, car «ce sont eux qui assurent la protection».
Quant au PRG, il a réclamé «100 milliards d'euros sur cinq ans» pour «un grand programme d'intégration républicaine» dans les banlieues. Et les Verts et le PCF se sont bornés à fairepart, eux aussi, de leur «indignation» face à «cet acte de violence».
Seul le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, s’est démarqué condamnant un «acte de violence inqualifiable» mais faisant valoir, cependant, qu'il s'agissait d'un «geste isolé» ...