Lorsqu’un Indien hindou meurt, la crémation de son corps fait bondir les émissions de gaz à effet de serre

Du coup, cet ingénieur écolo a mis au point un bûcher qui réduit la quantité de bois requise avec pour effet d'abaisser de plus de 60% les émissions de dioxyde de carbone (CO2).
Les hindous croient que brûler entièrement un corps facilite la libération de l'âme, dont le salut ne se réalisera qu'une fois achevé le cycle des réincarnations.
Pour incinérer ces millions de corps, 50 millions d'arbres sont abattus, produisant 500.000 tonnes de cendres et huit millions de tonnes de CO2 chaque année, selon l'organisation écologique Mokshda de M. Agarwal.
Après des années de négociations avec des autorités religieuses, administratives et écologistes, M. Agarwal a peaufiné son invention qui comprend un sol en marbre, une statue du dieu Shiva et une cheminée capable de retenir les particules de matière produites par la combustion.
A Faridabad, une banlieue de New Delhi, 15 des 75 crémations effectuées chaque mois se font sur un bûcher Mokshda.
Mais l'ingénieur Agarwal ne se fait pas beaucoup d'illusion: il faudra au moins une génération pour convertir les hindous à son nouveau bûcher écologique.
En attendant, l'association Mokshda espère que son bûcher sera finalement enregistré sous le mécanisme de développement propre du Protocole de Kyoto, qui encourage les projets écologiques dans les pays émergents.
Mais l'ingénieur Agarwal ne se fait pas beaucoup d'illusion: il faudra au moins une génération pour convertir les hindous à son nouveau bûcher écologique …