
Lors d’une conférence de presse, mercredi 26 septembre, elle a réaffirmé sa position. D’après elle, le Pape n’aurait pas eu une alimentation suffisante pendant une période de deux mois précédant sa mort.
Elle s’appuie sur les publications du Vatican lui-même, et montre que l’attention était détournée de ce déficit d’alimentation, lié aux difficultés de la déglutition entraînées par la maladie de Parkinson dont était affecté le Pape. Elle pointe du doigt la perte de poids conséquente subie par Jean-Paul II après son hospitalisation le 13 mars, et la pose tardive – le 30 mars, veille de son décès - d’une sonde alimentant le Pape.
Une enquête menée par le "Corriere della Sera", conclut qu’une sonde aurait été installée plus tôt, mais retirée à chaque apparition publique de Jean-Paul II.
Dans son argumentation, Lina Pavanelli met l’accent sur le fait que la maladie du Pape était diagnostiquée depuis quinze ans, et que des protocoles existent pour ce type d’affection. "Des médecins du niveau de ceux qui suivaient le pape ne pouvaient l'ignorer", précise Mme Pavanelli, ajoutant également "Seule la détermination du patient à refuser le traitement peut expliquer le comportement de l'équipe médicale."