
"Je regrette sincèrement ce que j'ai dit mais je ne mérite pas un tel acharnement politico-médiatique. J'aurais tué quelqu'un, ça n'aurait pas fait plus de bruit"
La semaine dernière, l'enseignant s’est vu condamné à mois de prison avec sursis et de 1 500 euros de dommages et intérêts, pour avoir traité - entre autres - de « bamboula » Chouaib, 17 ans, d'origine angolaise.
L'adolescent a été reçu avec son père jeudi dernier par Nicolas Sarkozy. Celui-ci a critiqué l'inertie de l'Éducation nationale « De la même manière que nous ne pouvons pas accepter que des jeunes sèment la pagaille, nous devons avoir la même capacité d'indignation contre un enseignant qui se comporte de cette manière »
L’enseignant ajoute "J'aimerais pouvoir discuter avec le président. J'ai appelé ce garçon’bamboula’. Je n'aurais pas dû. Mais dans mon esprit, c'était pour stigmatiser son comportement car il était extrêmement bruyant, remuant. Je n'en pouvais plus". Selon ses dires, le garçon arrivait en classe "avec un MP3 sur les oreilles et répondait à son téléphone portable. Il faisait le chahut, dansait, chantait en classe, m'empêchait de faire cours. N'obéissait à aucune de mes injonctions. C'était un élève perturbateur qui ne travaillait pas".